La calotte polaire arctique disparaîtra complètement en été "dans 20 à 30 ans", mais d'ici à peine une dizaine d'années l'Arctique sera considéré comme une voie maritime sûre, ont conclu des scientifiques à la suite d'une mission de l'explorateur Pen Hadow.
La calotte polaire arctique disparaîtra complètement en été "dans 20 à 30 ans", mais d'ici à peine une dizaine d'années l'Arctique sera considéré comme une voie maritime sûre, ont conclu des scientifiques à la suite d'une mission de l'explorateur Pen Hadow.

AFP - La calotte polaire arctique disparaîtra complètement en été "dans 20 à 30 ans", mais d'ici à peine une dizaine d'années l'Arctique sera considéré comme une voie maritime sûre, ont conclu mercredi des scientifiques à la suite d'une mission de l'explorateur Pen Hadow.

"La banquise aura complètement disparu en été dans 20 à 30 ans mais aura fortement diminué dans bien moins longtemps. Dans une dizaine d'années, l'océan arctique sera considéré comme une mer ouverte" à la navigation pendant la saison estivale, a déclaré Peter Wadhams, professeur à l'université anglaise de Cambridge.

Lors d'une conférence de presse à Londres, il a présenté les conclusions des analyses effectuées à partir des milliers de données récoltées pendant une mission de 73 jours au printemps dernier dirigée par l'explorateur britannique Pen Hadow.

L'objectif était de mesurer en hiver, sur le terrain, l'épaisseur de la banquise pour affiner les prévisions sur la fonte de la calotte arctique.

Sur les quelque 450 km parcourus par l'équipe, l'épaisseur moyenne de glace relevée était de 1,8 mètre et, sur les crêtes formées par la pression, elle était de 4,8 mètres.

"Une épaisseur de 1,8 m est caractéristique d'une glace formée dans l'année, qui est plus vulnérable pendant l'été. Et la glace accumulée sur plusieurs années se rétracte de manière accélérée", a poursuivi M. Wadhams. "C'est un exemple concret du réchauffement climatique en action", a-t-il ajouté.

Pour le docteur Martin Sommerkorn du Fonds mondial pour la nature (WWF), partenaire de l'expédition, "l'étude dresse un tableau très sombre concernant la fonte de la banquise" qui est "plus rapide que ce que nous pensions", précisant que cette disparition aurait "un impact au-delà de l'Arctique".

Outre la disparition de la faune, cette fonte entraîne une augmentation du niveau des océans, des modifications atmosphériques et des courants maritimes mais aussi la libération de volumes très importants de gaz à effet de serre, considérés comme responsables du réchauffement climatique, a-t-il expliqué.

Selon lui, le permafrost arctique (terres gelées en permanence) renferme deux fois plus de CO2 que l'atmosphère et les fonds marins gelés de l'Arctique en renferment plus que les réserves cumulées de charbon, pétrole et gaz de la planète.



Une équipe d'astronomes européens a découvert 32 nouvelles planètes situées en dehors du système solaire, portant à 400 le nombre d'exoplanètes connues actuellement.

AFP - Une équipe d'astronomes européens a découvert 32 nouvelles planètes extra-solaires, portant à plus de 400 le nombre d'exoplanètes connues, a annoncé lundi l'Organisation européenne pour la recherche astronomique dans l'hémisphère austral (Eso).

Plusieurs des exoplanètes découvertes ont une masse seulement quelques fois supérieure à celle de la Terre et pourraient donc être plus propices à la vie, que les grosses exoplanètes gazeuses, de taille comparable à Jupiter, jusque là plus facilement détectables.

Cette découverte a été faite grâce au spectrographe HARPS (High Accuracy Radial Velocity Planet Searcher) installé sur le télescope européen de 3,6 m se trouvant à Silla, dans le désert d'Atacama, au Chili, précise l'Eso dans un communiqué.

Stephane Udry (Université de Genève), qui fait partie de l'équipe d'astronomes ayant créé HARPS sous la direction de Michel Mayor, a annoncé ces résultats lors de conférences internationales d'astronomie se déroulant à Porto (Portugal) et à Madrid.

Au cours des cinq dernières années, HARPS a détecté plus de 75 planètes extra-solaires, appartenant à 30 systèmes planétaires différents, parmi les quelque 400 exoplanètes connues à ce jour, précise l'Eso. Ce spectrographe mesure l'influence qu'exerce une planète sur la vitesse de déplacement de son étoile.

Une planète même petite qui tourne autour d'une étoile, provoque un léger mouvement de celle-ci. Vue depuis la Terre, la longueur d'onde de la lumière émise par l'étoile augmente (l'étoile rougit) lorsqu'elle s'éloigne de nous, et, au contraire, diminue (la lumière bleuit) lorsqu'elle se rapproche.

"HARPS est un instrument unique, d'une extrême précision, qui est idéal pour découvrir d'autres mondes", a déclaré Stephane Udry. "Nous avons maintenant achevé notre programme initial de cinq ans, qui a réussi bien au delà de nos expérances", a-t-il ajouté lors de la conférence de Porto qui porte sur la recherche d'autres Terres.

Grâce à "l'extrême précision" de HARPS, la "recherche de petites planètes", désignées comme des "super-Terre" ou des planètes semblables à Neptune, a beaucoup progressé, souligne l'ESO.

HARPS a facilité la découverte de 24 des 28 exoplanètes dont la masse est inférieure à vingt fois celle de la Terre.

Un objet pouvant être une météorite est tombé à proximité d'un petit village dans le nord de la Lettonie creusant un cratère de 15 mètres de diamètre, ont indiqué lundi à l'AFP les sapeurs pompiers lettons.
Un objet pouvant être une météorite est tombé à proximité d'un petit village dans le nord de la Lettonie creusant un cratère de 15 mètres de diamètre, ont indiqué lundi à l'AFP les sapeurs pompiers lettons.

AFP - Un objet pouvant être une météorite est tombé à proximité d'un petit village dans le nord de la Lettonie creusant un cratère de 15 mètres de diamètre, ont indiqué lundi à l'AFP les sapeurs pompiers lettons.

"Il n'y a eu aucun blessé", a assuré la porte-parole des sapeurs-pompiers Inga Vetere.

"Nous avons conclu que l'impact provenait du ciel, c'est pourquoi nous pensons qu'il pourrait bien s'agir d'une météorite", a-t-elle ajouté, précisant qu'aucune contamination chimique ou radioactive n'avait été constatée sur les lieux.

Les autorités lettonnes ont été informées dimanche à 17H30 (15H30 GMT) par les habitants de Mazsalaca, un village du district de Valmiera, que quelque chose était tombé du ciel et avait enflammé les champs.

Arrivés sur les lieux, les sapeurs-pompiers ont découvert un cratère de 15 mètres de diamètre et de 5 mètres de profondeur.

Ils ont délimité le cratère par une clôture pour protéger le site d'éventuels badauds et collectionneurs de souvenirs.

Le chercheur sud-coréen Hwang Woo-suk, mis au ban de la communauté scientifique pour avoir menti en annonçant avoir créé des cellules souches humaines par clonage, a été condamné, lundi à Séoul, à une peine de deux ans de prison avec sursis.
Par Dépêche (texte)
AFP - Le Sud-Coréen Hwang Woo-suk, ancien "pionnier du clonage" déchu pour avoir falsifié des soi-disant "premières mondiales", a été condamné lundi à deux ans de prison avec sursis pour fraude, a-t-on appris de source judiciaire.

Le scientifique âgé de 56 ans, condamné à l'issue d'un procès qui s'était ouvert en juin 2006, a été reconnu coupable de détournement de fonds pour un montant de 830 millionn de wons (704.000 dollars) et de violation des lois sur la bioéthique.

Le ministère public avait réclamé une peine de quatre ans de prison à l'encontre du chercheur inculpé en mai 2006 et qui est resté muet à l'énoncé du verdict. Une centaine de ses partisans l'ont applaudi à sa sortie du tribunal.

Déchu de tous ses titres universitaires et scientifiques et interdit de recherches, l'ancien héros du clonage avait été reconnu coupable en 2006 par ses pairs de l'Université de Séoul d'avoir falsifié deux "premières mondiales" revendiquées dans le domaine du clonage thérapeutique et publiées dans la revue américaine "Science" : l'extraction en 2004 d'une lignée de cellules souches à partir d'embryons obtenus par clonage puis, en 2005, la production encore plus remarquable de onze colonies.

Ces annonces avaient soulevé de grands espoirs pour le traitement du cancer, du diabète ou de la maladie de Parkinson.

Mais sa réuptation avait été ternie en novembre 2005 quand une chaîne de télévision sud-coréenne avait affirmé que le chercheur avait violé les lois sur la bioéthique en acceptant des dons d'ovules de ses propres collaborateurs.

Le parquet avait ensuite découvert que le professeur avait détourné 2,8 milliards de won (trois millions de dollars) de fonds publics et privés alloués à ses recherches. Une partie de cet argent avait été utilisé pour rétribuer des donateurs d'ovules, en violation de la loi sur la bioéthique.

Le tribunal a également confirmé lundi que le chercheur savait que son équipe avait "exagéré ou manipulé" le résultat de certaines expériences. Il n'a cependant pas été prouvé que le scientifique ait ordonné à son équipe de réaliser ces manipulations.

Selon l'enquête judiciaire, le Dr Hwang était le cerveau de la manipulation qui avait fait croire à une percée mondiale dans le clonage thérapeutique, espoir de guérison pour des maladies comme Parkison ou Alzheimer.

C'est à l'un de ses assistants, Kim Sun-jong, que revenait la tâche de produire des cellules souches à partir d'embryons humains obtenus par clonage. Mais ce dernier n'a pas été capable de le faire et a décidé de détourner du laboratoire du Dr Hwang des cellules souches ordinaires et de les présenter comme des cellules qu'ils avaient obtenues par clonage.

L'avocat du Dr Hwang avait assuré que le professeur avait été victime de la supercherie montée par son assistant.

Dans l'impossibilité d'effectuer des recherches sur le clonage humain, le Dr Wang a également travaillé sur celui des animaux et a en revanche bien réussi le clonage d'un chien en août 2005.

"Ses brillants résultats dans la recherche animale, sa sincère repentance et le fait qu'il ait déjà été sanctionné par ses pairs doivent être pris en considération", ont estimé les juges. Même s'il échappe à la prison, le chercheur a indiqué que ses avocats étudiaient la possibilité d'interjeter appel de la décision.



Tour d'horizon des principaux matchs du week-end dans les différents championnats européens.

Premier League - 10e journée

Liverpool (8e) - Manchester United (1er), Anfield Stadium, dimanche 25 octobre

Ce dimanche, Liverpool reçoit son pire ennemi, Manchester United. Huitièmes du championnat anglais, au plus mal en Ligue des champions (défaite 1-2 face à Lyon), les hommes de Rafael Benitez en sont déjà à devoir sauver les meubles. Les Reds devront, en outre, combler les absences de Steven Gerrard et Fernando Torres.

Du côté des Mancuniens, tout va pour le mieux. En tête de la Premier League et de leur groupe en Ligue des champions, les Red Devils devront tout de même se passer de leur moteur d'attaque, Wayne Rooney, insuffisamment remis d'une blessure à un mollet lors du match Ukraine-Angleterre. Sir Alex Ferguson pourra, en revanche, compter sur le retour du Gallois Ryan Giggs et du latéral gauche Patrice Evra pour inscrire le 178e derby à leur palmarès.

VIDEO : Gary Neville narguent les fans de Liverpool (2008)


Les autres rencontres :

Samedi 24 octobre

Wolverhampton Wanderers - Aston Villa
Birmingham City - Sunderland
Burnley - Wigan Athletic
Hull City - Portsmouth
Tottenham Hotspur - Stoke City
Chelsea - Blackburn Rovers

Dimanche 25 octobre :

Bolton Wanderers - Everton
Manchester City - Fulham
West Ham United - Arsenal

Bundesliga - 10e journée

Schalke 04 (3e) - Hambourg SV (2e), stade Veltins-Arena, dimanche
25 octobre

A l'agonie financièrement, Schalke 04 réussit pourtant son meilleur début de saison depuis 38 ans et pointe à la troisième place avant d'accueillir dimanche le deuxième, Hambourg, pour le choc de la 10e journée de Bundesliga.

Mais avec 136,5 millions d'euros de dettes cumulées, le président du club, Clemens Tönnies, reconnait sans fausse pudeur que le club de la Ruhr "est malade".

Beaucoup de clubs verraient, dans une telle situation, leurs performances sportives pâtir des incertitudes futures. Mais à Schalke, tout le monde semble garder bon moral, à commencer par le président, qui assure "dormir tranquille" ou encore l'entraîneur Felix Magath, qui plaisantait le week-end dernier, après la victoire de son club (1-2) à Stuttgart, en disant que ce dernier, en difficulté au classement, pouvait éventuellement leur "acheter quelques points", pour renflouer les caisses...

Vendredi 23 octobre

Bayer Leverkusen - Borussia Dortmund

Samedi 24 octobre

Bayern Munich - Eintracht Frankfurt
Borussia Moenchengladbach - Cologne
Mainz - Fribourg
Hanover 96 - VfB Stuttgart
Hoffenheim - Nuremberg

Dimanche 25 octobre

Hertha Berlin - VfL Wolfsburg
VfL Bochum - Werder Bremen



Tour d'horizon des principaux matchs du week-end dans les différents championnats européens.

Premier League - 10e journée : Liverpool vainqueur face à Manchester United, Chelsea en profite

Chelsea, qui a surclassé Blackburn (5-0), a pris la tête du championnat d'Angleterre au terme de la 10e journée, profitant de la défaite de Manchester United chez un Liverpool renaissant dimanche (2-0). Alors que les Red Devils n'avaient plus perdu depuis août et que les Reds restaient sur quatre défaites consécutives, ce sont ces derniers qui ont réalisé la bonne opération, grâce à des buts de Fernando Torres et du Français David Ngog.


Bundesliga - 10e journée : Hambourg et Schalke 04 se neutralisent

Dans le match choc du week-end, Hambourg a manqué l'occasion de prendre seul la tête de la Bundesliga en se faisant rejoindre sur le fil par Schalke 04 (3-3), dimanche. Le Bayern Munich, quant à lui, s'est relancé, mais dans la douleur. Francfort a mené au score avant qu'Arjen Robben, tout juste entré en jeu, n'égalise et que Daniel Van Buyten ne double la mise dans les dernières secondes (2-1). Les Bavarois, toujours privés de Franck Ribéry, remontent à la 5e place, à trois points du podium.

Liga - 8e journée : Le Barça se reprend, le Real Madrid cale

Le FC Barcelone, freiné lors de ses deux derniers matchs (0-0 à Valence en Liga, puis revers au Camp Nou 2-1 face au Rubin Kazan en Ligue des champions) a repris sa marche triomphale en laminant Saragosse (6-1). Zlatan Ibrahimovic a inscrit un doublé et Seydou Keita un triplé. Tombé de haut face à l'AC Milan en C1 (2-3), le Real Madrid a une nouvelle calé, cette fois-ci chez le modeste Gijon (0-0). Le Barça possède désormais trois points d'avance sur son rival.

Calcio - 9e journée : Sans-faute de l'Inter Milan, la Sampdoria et la Juventus

L'Inter Milan a assuré l'essentiel, samedi, face à Catane (2-1), préservant ainsi ses deux points d'avance sur son dauphin, la Sampdoria de Gênes, convaincante face à Bologne (4-1). Dimanche, la Juventus est restée au contact de ces deux équipes en l'emportant à Sienne (1-0). L'AC Milan s'en est remis à un défenseur, Nesta, auteur d'un doublé, pour surmonter le but du Chievo à Vérone et l'emporter dans les dernières minutes (2-1).



L'ordonnance de non-lieu en faveur des policiers accusés d'avoir tué deux jeunes dans une collision entre leur voiture et une minimoto, en novembre 2007, à Villiers-le-Bel, a été confirmée ce lundi. Les familles des victimes vont faire appel.

Alors qu’une ordonnance de non-lieu a été rendue, vendredi 23 octobre, dans l'affaire de la collision entre un véhicule de police et une moto à Villiers-le-Bel, dans le département du Val d'Oise, en novembre 2007, les familles des deux adolescents qui ont trouvé la mort dans l'accident vont faire appel, annonce lundi leur avocat, Me Jean-Pierre Mignard.

"Les deux policiers qui se trouvaient à bord du véhicule, en particulier le chauffeur, sont mis hors de cause", a déclaré à l'AFP une source judiciaire. Le juge d'instruction de Pontoise a ainsi suivi les réquisitions de la procureure Marie-Thérèse de Givry, qui avait requis un non-lieu.

Pour Me Mignard, qui défend les familles des victimes, cette décision est "une fin de non recevoir, un camouflet. Nous allons faire appel de cette ordonnance dans les heures ou jours qui viennent", a-t-il déclaré, ajoutant que "la juge d'instruction, comme la procureure, considère que la moto des adolescents est la cause exclusive de l'accident. Elle écarte toute responsabilité du véhicule [de police], nonobstant la vitesse de franchissement du carrefour". Enfin, conclut celui-ci, la juge " ne répond pas à l'argument concernant l'absence de gyrophares et d'avertisseur" sur la voiture des forces de l'ordre.

Le 25 novembre 2007, la collision entre une moto et une voiture de police avait coûté la vie à deux adolescents, Mushin et Lakamy (qui se prononce Laramy), provoquant deux jours de violences dans le quartier.

Une centaine de policiers avaient été blessés par des tirs d'armes à feu, un commissaire roué de coups, des bâtiments publics et des commerces détruits.

L'annonce du non-lieu intervient le jour de l'ouverture du procès en appel de jeunes accusés de caillassage, en réunion et avec guet-apens, des forces de l'ordre, lors de cet événement. Au mois de juillet, en première instance, ils avaient été condamnés à des peines allant de 18 mois à 3 ans de prison.





Peu après l'annonce du report de la rencontre entre l'OM et le PSG, plusieurs supporteurs des deux clubs se sont affrontés dans le centre-ville de Marseille. La Ligue de football professionnel (LFP) rejette toute responsabilité.

AFP - En décidant de reporter dimanche le match choc OM-PSG, alors que le groupe parisien était concerné par le virus H1N1 depuis samedi, la Ligue de football professionnel (LFP) s'est retrouvée sous le feu de vives critiques, au centre d'intérêts divergents des clubs et des autorités.

Ce report, dès l'apparition d'un 3e cas, n'a eu d'autres conséquences sportives que de trouver, peut-être dès lundi, une date pour disputer la rencontre. Mais des débordements ont éclaté dimanche après-midi à Marseille entre supporters parisiens, marseillais et forces de l'ordre jusqu'au départ en début de soirée des 350 derniers fans du PSG.

En présentant immédiatement "des excuses aux clubs, à leurs supporters et au diffuseur", la Ligue a autant tenté de les éviter que d'anticiper les critiques qui pourraient se poursuivre lundi et visent plus le timing de l'annonce que la décision elle-même.

"L'heure est à la prudence, pas aux polémiques", a tempéré la secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade.

"Thiriez a fait son temps"

D'autres, à l'image du maire d'arrondissement de Marseille Patrick Menucci, "scandalisé et en colère contre la LFP", ont en revanche été plus tranchants.

Car les incidents causés par les supporters des deux camps ont provoqué des dégâts autour du Vieux Port et de la gare Saint-Charles, faisant au passage une dizaine de blessés légers et obligeant les forces de l'ordre à placer 16 personnes en garde-à-vue.

"Thiriez (le président de la LFP, ndlr) a fait son temps. A-t-il pensé un seul instant à la sécurité des supporters?", a réagi lundi matin sur Radio France Philippe Pereira, l'un des responsables de la tribune Boulogne du PSG, pour une fois d'accord avec de nombreux supporters marseillais.

Le président de l'OM, qui souhaite rejouer mercredi, et celui du PSG, dont les joueurs sont à l'isolement jusqu'à ce même jour, avaient pourtant dès samedi prévenu Frédéric Thiriez des risques possibles d'un report de dernière minute. Les faits étaient connus: 2000 Parisiens, un nombre inhabituellement élevé, devaient se déplacer et les deux camps avaient toute la semaine laissé filtrer leur volonté d'en découdre.

Apprentissage

"C'était samedi qu'il fallait prendre cette décision", a ainsi stigmatisé le président marseillais Jean-Claude Dassier.

"Il ne fallait pas dire aux supporteurs: +Descendez à Marseille, le match aura lieu+. Je n'étais pas en ligne avec cette certitude", a approuvé son alter ego parisien Robin Leproux.

Depuis le début, la LFP était pourtant contrainte de composer avec des intérêts antagonistes.

Celui du PSG, objectivement amoindri sportivement par ses résultats et de nombreuses défections dues ou non à la grippe qui touche pour l'instant trois de ses joueurs (Sakho, Giuly et Clément), était clairement de repousser le match, en dépit des discours de façade. Celui de son grand rival marseillais était fort logiquement de profiter de la faiblesse passagère de son adversaire.

Le "clasico", match phare du diffuseur Canal+, principal garant financier du football national, est également une rencontre plus difficile à déplacer qu'un anonyme match de L1. Autant en raison des enjeux que des moyens mobilisés.

Soucieuse de ne pas donner l'impression de privilégier un camp plus que l'autre, la LFP, qui a déjà sanctionné plusieurs fois le PSG cette saison mais est jugée depuis Marseille comme une "instance parisienne", a choisi samedi de se donner du temps.

Au risque de payer cher ensuite l'apprentissage de ce premier match de L1 reporté pour cause d'épidémie de grippe H1N1.

"Les décisions ont été prises en l'état des informations disponibles. C'est une pandémie grave. Il faut s'habituer à ce qu'on puisse reporter un match le jour-même", s'est défendu M. Thiriez qui imagine peut-être déjà le report d'autres rencontres.





Le film hommage à Michael Jackson, "This is it", réalisé par Kenny Ortega à partir des images des dernières répétitions du roi de la pop, sort simultanément ce mardi sur les cinq continents.

Les fans de Michael Jackson vont enfin retrouver leur idole. Le film musical "This is it", qui revient sur les coulisses du dernier spectacle du roi de la pop décédé le 25 juin dernier, fait sa sortie mondiale sur les écrans.

Réalisé à partir des images des répétitions du spectacle, qui devait signer le grand retour de la star à l’Arena de Londres en juin dernier, le film de 2 heures doit être présenté en avant-première simultanément dans plus de 15 pays, sur les cinq continents.

Construit à partir de 100 heures de rushes, le documentaire rend un dernier hommage à la star. "Le désir était là de rendre une dernière visite à Michael, de vivre une expérience de plus avec lui. C’est puissant, c’est émouvant, c’est divertissant, c’est grand", a confié au magazine "Rolling Stone" Kenny Ortega, réalisateur du film et ami de la star, à qui l’on doit la comédie "High school musical".


Un succès programmé

Sony, qui a déboursé près de 60 millions de dollars pour les images, ne programme le film que deux semaine sur les écrans, une durée minime pour ce qui s’annonce comme un raz-de-marée au box-office.

Le studio assure que "des centaines de séances” étaient déjà complètes il y a un mois, à peine 24 heures après le début de la prévente des billets le 27 septembre à minuit.

Jeff Pock, analyste chez Exhibitor Relations qui publie chaque semaine les chiffres officiels du box-office nord-américain, n'a guère de doute sur le succès du film. "Je pense qu'on peut espérer 70 à 100 millions de dollars sur les cinq premiers jours, ce qui est extraordinaire pour ce genre de film", a-t-il déclaré à l’AFP.

A Los Angeles, les 3 000 tickets mis en prévente ont été arrachés en moins de deux heures par des fans ayant fait jusqu'à trois jours de queue devant le Nokia Theater de Los Angeles où se déroule l'avant-première.

“Selon les rapports qui continuent à nous arriver, en provenance de plusieurs pays à travers le monde, il semble qu’aucun film dans l’histoire n’ait généré autant de ventes si longtemps avant sa sortie”, affirme Sony dans un communiqué.

A Londres, un nombre record de 30 000 tickets ont été vendus sur la seule journée du 27 septembre, faisant mieux que les sagas “Harry Potter” et “Le Seigneur des anneaux".

Un record de plus pour le roi de la pop dont les 800 000 places des 50 concerts londoniens s’étaient vendues en quelques heures.




Le président a dévoilé, mardi, dans le Jura, un plan pour venir en aide aux agriculteurs, comportant 650 millions d'euros de "soutien exceptionnel de l'État" et 1 milliard d'euros de prêts bonifiés.

Depuis Poligny, dans le Jura (est de la France), le président Nicolas Sarkozy a annoncé un plan d'aide et de "soutien exceptionnel de l'État" à l'agriculture française en crise. Il prend la forme d’une enveloppe globale d'1,65 milliard d'euros qui doit être "engagée, dans son intégralité, avant la fin de 2009", a affirmé le chef de l’État.

Cette somme se compose d’une aide de 650 millions d'euros et de prêts bancaires bonifiés qui s’élèvent à un milliard d'euros. Ces prêts serviront à consolider la trésorerie de l’année 2009 des agriculteurs, mais aussi à engager des dépenses d'investissement. Leurs taux d'intérêt réels seront réduits à 1,5 %, "voire 1 % pour les jeunes agriculteurs".

Les mesures annoncées ont trois objectifs : mettre en œuvre un plan de financement pour l'agriculture en France, lancer une "régulation rénovée" de la filière agro-alimentaire en Europe, et poursuivre la modernisation du secteur agricole français "pour préparer la PAC de 2013".

Pas question de "laisser tomber" l'agriculture

"Il n'est pas question que la France laisse tomber son agriculture", a assuré le président de la République, avant d’ajouter qu’il ne souhaitait pas "un plan de subvention contraire aux règles européennes qu'il faudrait ensuite rembourser dans 10 ans, tel qu'on l'a déjà fait".

Nicolas Sarkozy a jugé "inacceptable" l'écart entre les prix payés aux producteurs - qui ont chuté de 20 % en un an, depuis septembre 2008 - et la baisse des prix à la consommation, en baisse de 1 % sur la même période.

Pour lutter contre ce décalage, qui "révèle une répartition inéquitable de la valeur ajoutée au sein des filières", le chef de l'État a prôné un regroupement des producteurs afin qu’ils puissent peser davantage sur les circuits de commercialisation.

Pendant son discours, Nicolas Sarkozy a par ailleurs demandé à la Commission européenne d’accélérer le processus de régulation du prix des matières premières agricoles, en particulier dans la filière lait.

Un "lien charnel" avec "la terre"

Enfin, celui-ci a annoncé l'exonération de charges patronales pour l’emploi de travailleurs saisonniers, afin de réduire le coût de la main d'œuvre en France, bien plus élevé que dans les autres pays européens.

Dans son discours proche du plaidoyer, Nicolas Sarkozy a notamment décrit le lien "charnel" du pays avec son agriculture "et, j'ose le mot, avec sa terre", a lancé le chef de l’État.

Jean-Michel Lemétayer, le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), la principale organisation de défense du secteur, a notamment demandé, ce mardi, un effort d'un milliard d'euros aux banques, avec prise en charge des intérêts par l'État pendant cinq ans.

Microsoft ne chôme décidément pas ces derniers temps puisqu'ils sont entrain de mettre sur pieds quelques nouveautés concernant nos souris.

D'énormes prouesses technologies sont encore à venir, peut-être nous passerons nous de nos souris, mais pour l'instant, celles-ci peuvent encore servir. En tout cas, la firme de Redmond le pense en ayant élaboré ces différents concepts, avantagés chacun à leur manière, soit en terme d'interactivité, de précision, de liberté de mouvements ou que sait-on encore.

Microsoft research, recherche sur 5 types de souris

1) FTIR (Frustrated Total Internal Reflection) Mouse : Une caméra s'occupe de détecter la position des doigts sur la surface arquée en acrylique. On peut imaginer alors tout type d'intéractions tactiles tel que le multitouch.

2) Orb Mouse : Une caméra infrarouge intégrée dans une surface hémisphérique et une émission infrarouge dans la demi sphère. Un ensemble qui permet de suivre la position des doigts, mais aussi de totue la paume de la main.

3) Cap (capacitive) Mouse: Cette fois, place à une matrice d'électrodes réparties sur toute la souris. Une souris plus petite, compact et surtout qui sera plus verte pour l'environnement puisqu'elle consommera moins en comparaison à ses copines munies de caméras.

4) Side Mouse: Un simple repose poignet pour l'instant qui s'occupe de la détection des doigts à la surface. Cette souris détecte la position de ceux-ci. On peut aussi envisager de passer à deux mains, ça peut avoir des avantages.

5) Arty (articulated) Mouse: Une souris munies de deux bras articulés, deux bras manipulés par le pouce et l'index. Un concept qui permet d'être plus précis que les précédents, pour l'instant tout du moins.

Pour ma part, j'ai du mal à imaginer que la souris reste encore sur nos PC de demain. D'autant plus quand on voit les nouveautés de maintenant apparaître tels que les interfaces multitouch, la possibilité de commander son Mac à distance via son iPhone, et d'autres choses encore.

Aura-t'elle encore un rôle à jouer ? C'est une question qu'on peut résolument se poser.

Avec un iPhone, on pourrait presque faire le café. Sans rire, l’iPhone est un bel appareil qui permet d’installer un grand nombre d’applications utiles.

L’un des organes de l’iPhone est pourtant sous-utilisé: l’appareil photo. Il existe en effet peu d’applications qui tirent parti de celui-ci.

IP Camera est une application qui transforme votre iPhone en une caméra de vidéo-surveillance. Elle permet de prendre des clichés toutes les 12 à 15 secondes, et de les publier sur un mini serveur web local. Les clichés deviennent accessibles depuis les autres ordinateurs du réseau.

http://blog.websourcing.fr/files/2009/10/ipcamera-exemple-499x284.jpg

Parfait pour surveiller votre nouveau né ou votre soupe sur le feu, tout en continuant à surfer tranquillement.

Il suffit d’installer l’application d’activer le Wi-Fi et de visualiser vos images en utilisant l’adresse qui vous est donnée. L’application s’arrêtera automatiquement si vous recevez un appel et reprendra aussitôt l’appel terminé.

Une bonne application. Il ne manque plus que la possibilité de stocker les images et de changer l’intervalle pour qu’elle soit parfaite.

iphone-dock

Elle ne coute de plus qu’1,99$ sur l’AppStore.

Terminator : How It Should End est un mix entre la célèbre saga Terminator et celle de Retour vers le futur, une autre saga très bien connue.

Bref, imaginons un instant que ça soit Emet Brown qui soit la cause des terminators et que ceux-ci décident d'utiliser sa machine à son insu. C'est ça l'idée. Et j'avoue qu'elle me plait pas mal. Pourtant, je suis souvent un fan qui déteste ce genre de mélange, mais l'idée, l'histoire qu'il y a moyen de faire autour de ces deux "franchises" pourrait être tout simplement démente.

Terminator : How It Should End

Terminator : How It Should End

http://just2web.be/attentionalaterre/Images/milan.JPG
Quel est selon vous le premier homme à avoir traversé l'Atlantique en avion, sans escale?

Je lis dans vos pensée, et non, ce n'est pas Charles Lindbergh mais bien deux Anglais : John Alcock et Alfred Brown en 1919, à bord d'un bombardier Vickers Vimy IV, huit ans avant Lindbergh !!

Ils ont décollé de Terre-Neuve dans la fin de l'après-midi du 14 juin 1919, et ont atterri à Clifden, dans le Connemara en Irlande, à 8h40.
(Voir les liens wikio pour plus de détails en cliquant sur les noms des pilotes).

Bruno Léandri expliquera mieux que moi le pourquoi de cette erreur historique .. voyez la vidéo ci-dessous (2'16").

Bonne détente du weekend!


Traversée de l'Atlantique from Attention à la Terre on Vimeo.

http://a31.idata.over-blog.com/263x202/3/28/66/23/TomFrenchConcept.jpg

Je viens de découvrir un concept révolutionnaire qui risque de faire le buzz dans les mois à venir, je me devais de vous en faire profiter! Je veux parler du Body Advertising.

Mais Kescecé ce truc me direz-vous?!

Le Body Advertising consiste tout simplement à vendre une partie de son corps comme on vendrait un espace publicitaire, et d'y faire tatouer le logo d'une marque qui souhaite ainsi disposer d'un support de communication novateur. Ce concept né aux Etats-Unis a ainsi conduit certaines personnes outre-Atlantique à se faire tatouer le logo de google dans le cou ou encore sur la jambe!


Le concept semble d’ores et déjà faire des émules dans l’Hexagone à l’image du déjanté Tom French. En l’espace de quelques semaines, cet étudiant toulousain (et oui de par chez nous!) en Marketing est devenu la nouvelle égérie du phénomène Body Advertising . Le jeune homme a eu l’idée pour le moins originale de proposer la quasi-intégralité de son corps comme espace publicitaire aux entreprises. Un pari audacieux que Tom relève avec énergie et humour comme nous le montre son site internet (au demeurant excellemment fait).


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Avec son sobriquet accrocheur, notre jeune marketeur vous propose une offre échelonnée en fonction de la visibilité des partie de son corps (sculptural soit dit en passant). Ainsi, un espace sous son aisselle vous coutera 95€/cm2 tandis qu’il vous faudra débourser quelques 490€/cm2 pour un emplacement sur ses avant-bras.


Mais attention au-delà de l’aspect détendu que présente la page web de Tom le défi couve des questions beaucoup plus profondes ; n’oublions pas qu’un être humain propose de recouvrir son corps de tatouages à l’effigie de sponsors publicitaires. Certains pourront y voir, peut être à juste titre, les conséquences des dérives du mercantilisme et du matérialisme, voire une forme prostitution moderne…


Alors, déshumanisation radicale ou idée de génie ? A vous de juger!


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Beware art world and beyond! I am about to expose one of the boldest cases of plagiarism you have seen in a while. It's big not just by the amount of used art, but by the amount of recognition, praise and ka-ching this artist seems to be getting! We are talking major art galleries around the world, museums and auction houses. (This is the FINE ART world we're talking about here, baby!)
And, what does he do?
He simply cuts out the portrait art my colleagues and I do for the Wall Street Journal and blows them up. He's flying under the cover of "newspaper clipping" appropriation, but does that apply if 99% of the piece is a blown up image of my drawing? No way Jose! I was informed that the Journal's legal team is on top of this case and I will post updates about it here. In the meantime ... lets examine:
This is my stipple portrait of Barack Obama done for the paper in May of 2008. You can see that I blogged about it earlier right here in this blog:

My art:


His art:




You can clearly see he is getting credited as the author of these portraits.

This is me in my studio holding the original drawing. On my desk are a few of other illustrations I made (all for the Wall Street Journal) also used ("appropriated") by Jose Maria Cano!





Now, here's something I found especially appalling.
Please check out this link:

doxprague

It reads:
"Meeting with Vaclav Havel was the last point of Barack Obama's Prague visit. During this private meeting, Vaclav Havel presented American President Barack Obama - a portrait of the president by the Spanish artist José-María Cano.
"José-María Cano generously offered this painting to Vaclav Havel as a gift for Barack Obama", said Leos Valka, director of DOX, Centre for Contemporary art in Holesovice, Prague. The painting will be exhibited at the Centre from Thursday, April 9. until April 27, 2009. After that, the painting, measuring 210 x 149,5 cm, will travel to the White House. The portrait is created using the encaustic technique of painting with hot wax.
After viewing the exhibition Welcome to Capitalism!, which was on view at DOX Centre from last October to February this year, Vaclav Havel was enthusiastic about the Spanish artist's works. Therefore, DOX Centre's director, Leoš Válka offered President Vaclav Havel the option of presenting President Barack Obama with the portrait and Havel welcomed the idea."


This means MY DRAWING was given as a gift to Vaclav Havel who then re-gifted it for president Obama?! And it's now hanging in the White House?! You can bet your knickers I will do my damndest to let the President know he was scammed by the Spaniards and the Czechs! ;-)))

All joking aside (yes, that up there is a bunch of winks, people!), this is no laughing matter and I invite all my friends, all you fellow bloggers, artists and anybody who's concerned about protection of artists' work, to please pass this post along.

Oh, and there's more:
riflemaker
He's having a solo show at the Riflemaker Gallery in London on November 9th, by the name "The Wall Street 100"! And yes ... you guessed it: he is "using" 100 of our drawings!

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The Windows Task Manager is a functional but basic tool for keeping an eye on what your computer's up to. If you want to go beyond the built-in tool and for more in depth information and control, check out these five alternatives.

Last week we asked you to share your favorite alternative to the Windows Task Manager, and now we're back with the five most popular nominees. Read over each entry, then don't forget to cast a vote for your favorite of the top five in the poll below.

Note: Clicking on the screenshots below will enlarge the screenshots to their original size.

Process Hacker (Windows, Free)



Process Hacker is the only open-source offering in today's Hive. When using Process Hacker you're not just able to view your applications and services in more detail but to interact with them in a variety of ways—many well beyond the scope of the standard task manager, like hex editing the contents of a process' virtual memory. Process Hacker allows you to alter process security levels, terminate, suspend, resume, and restart them. For those "What is this?" moments, you can right click to search online for the identity of a given process and what it might be up to.


Anvir Task Manager (Windows, Basic: Free, Premium: $39.95)



Anvir Task Manger is available in a range of editions ranging in cost from free to $89.95 for a full security suite. The free edition, however, has quite an array of features that make it more than satisfactory as an alternative to the default Windows tool. From within Anvir Task Manger you can manage your startup applications and delay their startup to improve your boot time, and check processes against a virus database. In addition to common features like the ability to alter the priority of a process you can also right click on any process and hide the window it is running in within the system tray. Although you have to install it to unpack it, once installed you can turn Anvir Task Manager into a portable application.


Process Explorer (Windows, Free)


Process Explorer is the free and portable offering from Microsoft. Process Explorer is like the standard task manager on steroids. You still get a list of processes, you still see charts of your usage, but both give you significantly more information and control over the information. Unlike the default manager, Process Explorer makes it easy to track down which file is being held by which program and get to the bottom of computer mysteries like why a certain DLL or DOC file simply cannot be deleted. It also shows which service is performing which function so you'll never look at a long and repetitive list of Windows system executables that are indistinguishable from each other—every one will be associated with its function.

Extended Task Manager (Windows, Free)


If you want more than the default task manager can offer but you're not sure if you need some of the advanced featured offered by other nominees in this week's Hive Five, Extended Task Manager is a great compromise. Extended Task Manger can display locked files and which process is locking them, help you terminate specific processes to free files, provides a summary overview of your resource usage, and allows you to pause and resume processes. Note: we ended up having to test Extended Task Manager on one of our Windows XP machines after it failed to launch in Windows 7 64-bit. Whether this is a result of being launched in Windows 7 or in a 64-bit environment is unknown.

System Explorer (Windows, Free)



System Explorer lives up to its name by not only allowing you to explore system processes, but which applications autorun on startup, system add-ons, drivers, services, and more. It doesn't have the most elegant interface we've seen so far, but it does pack in an enormous amount of information and functionality. You can manipulate processes, search for additional information online, check them against virus databases, and hunt down which process is locking which file or causing system instability.

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There's word from an indie record-label that iTunes LPs are not for the indies. Introduced at Apple's "It's Only Rock and Roll" event in September, the iTunes LP format adds "bigger than a matchbook" album art, song lyrics, video clips, and other extra content to albums sold through the iTunes store.

Brian McKinney of Chicago-based label Chocolate Lab Records saw some promise in the new format and started looking into the idea of producing for iTunes LPs himself. But the truly small labels may have a hard time getting in. McKinney spoke to the digital distribution manager at his label's distributor, who reportedly told him that Apple charges a $10,000 production fee for iTunes LPs. $10,000 may be less than the heads of Warner Music Group, Sony BMG, Universal Music Group, and EMI spend on breakfast, but could be cost prohibitive for the little label that could (if it had $10,000 handy for each of its acts).

It's not just the cost that prohibits the little labels. According to McKinney, it's also Apple. McKinney says his dude in distribution was told "that LPs aren't being offered to indies and that there are only about 12 LPs being offered right now."

"Foul, foul, filth and foul," cries Cult of Mac's Pete Mortensen. Like a financial analyst moving a stock from "buy" to "sell," Mortensen says iTunes LP has gone from "the first digital album good enough to criticize," to "the first major content misstep in the history of the iTunes Store." Assuming that Chocolate Lab's distributor info is on the up-and-up, Mortensen thinks iTunes LP is "less a new format for music than it is a new form of paid advertising on the iTunes store."
While it may be romantic to think that iTunes was turning into the record store of old, isn't it also unrealistic? Apple wants its customers to "think different," but may not always want to do so itself. The Cupertino-company's relationships with the big four record labels has gone from antagonistic to swell to antagonistic to swell to... well you get the idea. It's not indies that have bemoaned the death of the LP... Perhaps they have, but they have not been as loud about it as major labels or acts such as Radiohead or Smashing Pumpkins. Variable pricing for tracks in the iTunes Store (announced at Macworld 2009) was one concession to the big four. It's possible that keeping iTunes LP for the majors only (for now anyway) was another.

Still, all hope is not lost for the indies. Apple may make the iTunes LP format more accessible down the road (assuming the format lasts long enough to get down the road). In the meantime, if indies want to capture some of the iTunes LP experience, there could be an app for that. They just have to build it or have it built. AppleInsider's Prince McLean suggests the idea, noting that "any artist can build a custom app delivering whatever artistically interesting content they can imagine into existence," meaning bringing album art, song lyrics, video clips, and other extra content is something the indies might be able to do, or might be able to hire someone to do.

There may even be advantages to hitting the App Store instead of the iTunes LP for the indies. Right now, extra content for iTunes LPs is married to the desktop or laptop. Buyers can take tracks with them on their iThings, but the lyrics, video clips, and so on stay on the computer. Where iTunes LP can go may change with the introduction of Apple's fabled tablet or an Apple TV update, but that remains to be seen. Additionally, iTunes LPs are pretty passive. Sure there's a lot of content, but - once it's released - it is what it is. No uploading new content. No adding new features. No interacting with fans. The iTunes LP is a digital package set in stone (unless they are sold as part of an iTunes Pass).

On the flip-side, iTunes LPs would be great for indies today since there are still under 20 iTunes LPs available. With a quick production turn around, the local bar-band could share a pretty exclusive space with Pearl Jam (iTunes link), Dave Matthews Band (iTunes link), and The Doors (iTunes link). Compare that to the 85,000-plus applications in the App Store and the attraction of an iTunes LP likely rises.

There are many ways that this could be much ado about nothing. It's possible that what Chocolate Lab heard was not Apple's official policy. It's possible that it is official policy but that it'll change relatively soon. It's possible that the big four record labels will drag their heels, overcharge, and kill the format in its infancy. It's possible that people won't warm up to iTunes LP as a format. For now, though, word of barred access for the indies has some in a spin.

http://media.npr.org/assets/news/2009/10/11/frankencamera.jpg?t=1255118739&s=2
Computer science professor Marc Levoy of Stanford shows off his prototype "Frankencamera." It allows programs to be downloaded, much like the iPhone does, and might just change the future of photography.
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It's big. It's ugly. And it's made from recycled parts, at least for now. It's called the "Frankencamera" — and it might someday change the way you take pictures.

Computer scientists at Stanford University say the new camera works something like an iPhone: It can be altered in nearly infinite ways, depending on the applications downloaded to it.

Even the best digital camera on the market today has lots of limitations, the professor behind the prototype, Marc Levoy, tells NPR's Guy Raz.

Say you want to take a photo of your child playing with a new toy in a dark room, near a bright window. It's tough to do now because of the variations in lighting within that single frame. If Junior's face is visible and bright, the tree and the sky through the window will be bleached out. If the scene outside comes out just right, Junior will be so underexposed you won't be able to see the glee on his face.

Not so with the Frankencamera, says Levoy. For the prototype, he and his colleagues developed a program that instructs the camera to take two rapid shots if a frame has both dark and light parts. One shot exposes correctly for the dark; one shot exposes correctly for the light. The program then merges the two images into one, taking the best parts from each.

And what if a camera could do the same thing for focus — take three shots, focusing on different things in each frame, and merge them into one crystal-clear shot?

According to Levoy, these are just a couple of examples of how programmers could change the future of photography with the Frankencamera. The key is that the camera uses a Linux operating system. All digital cameras are essentially minicomputers, says Levoy, and they can be modified a bit by the photographer. But the manufacturer determines what features are available. Linux is "open source," which means the camera owner can change everything about the electronic guts.

A YouTube video demonstrating the features of the Frankencamera.
Stanford University via YouTube

A YouTube video demonstrating the capabilities of the Frankencamera.

Click Here To View The YouTube Video

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Photography took an enormous leap about 30 years ago, after Willard Boyle and George Smith came up with the "electronic eye" sensor that allowed cameras to ditch film and go digital. Boyle and Smith won the Nobel Prize for Physics this past week for their work. But Levoy says that digital photography has not progressed as fast as it should have since then — and that's what he's hoping to change.

Still, the Frankencamera is only a prototype at the moment. Presumably, it will become smaller and more elegant over time. But Levoy says his team is not planning to try to compete with Canon or Nikon. "Our goal is not to make a product. Our goal is to try and push traditional camera makers to incorporate more of these flexible ways of producing images in their cameras."

And, he says, their goal is to try to make 1 of every 5 of the photos you snap a keeper, rather than 1 in 100.

But why can't you just take your pictures with a standard digital camera and fix them later in Photoshop? "Well, sometimes you haven't captured everything you need to capture to make a good picture," the scientist says.

Levoy is the son, grandson and great-grandson of opticians, so he comes naturally by his interest in things visual. He imagines a future in which the camera is able to make adjustments that better mimic what the human eye is capable of.

But the Frankencamera won't necessarily turn everyone into Annie Leibovitz. "The part that we're not automating is the part that's nine inches behind the lens," Levoy says. "You still have to be a good designer of photographs."

How The Frankencamera Might Work

The photos below, taken by Stanford's Marc Levoy with a conventional Canon 5D SLR camera, illustrate how the Frankencamera might combine images to create a single, well-exposed picture.

A photo of Zurich. Courtesy Marc Levoy/Stanford.
Enlarge Marc Levoy

A photo of Zurich with the right side properly exposed.

A photo of Zurich. Courtesy Marc Levoy/Stanford.
Marc Levoy

A photo of Zurich with the right side properly exposed.

A photo of Zurich. Courtesy Marc Levoy/Stanford.
Enlarge Marc Levoy

A photo of Zurich with the left side properly exposed.

A photo of Zurich. Courtesy Marc Levoy/Stanford.
Marc Levoy

A photo of Zurich with the left side properly exposed.

A photo of Zurich. Courtesy Marc Levoy/Stanford.
Enlarge Marc Levoy

Combined, as they would be if taken by the Frankencamera, both photos create a photo of Zurich with each side properly exposed.